L’éthylotest obligatoire est recommandé par la Sécurité Routière depuis longtemps. Depuis le 1er septembre, les conducteurs de bus soufflent dans le ballon.
L’éthylotest obligatoire pour les conducteurs de cars, c’est désormais chose faite! Chaque conducteur devra s’y soumettre au démarrage du car, sauf dans le cas ou le moteur est coupé moins de trente minutes. Le conducteur souffle, et peut démarrer le moteur cinq minutes plus tard si son taux d’alcoolémie n’excède pas 0,1mg/l d’air. Dans le cas contraire, le démarrage du véhicule est verrouillé pour une demi-heure. Cependant, il reste possible de démarrer en cas de contrôle positif grâce en rentrant un code détenu par l’employeur ou à l’aide d’une clé en possession du conducteur. Dans le cas où celui-ci prendrait tout de même le volant, celui serait en infraction grave au Code de la Route et s’exposerait donc à diverses sanctions telles que des amendes, une suspension de permis, voir même l’emprisonnement. Toutefois, comme l’a affirmé la sécurité routière, aucune sanction disciplinaire ne peut survenir à cause d’un éthylotest positif.
L’éthylotest obligatoire pour tout le monde ?
L’éthylotest anti démarrage est déjà obligatoire pour les conducteurs de bus scolaires depuis janvier 2010. Cette fois-ci il concerne les autocaristes français. En sont exempts pour le moment les chauffeurs de transports en commun et les autocars en provenance de l’étranger. La conduite en état d’ivresse étant responsable de 28% des cas d’accidents mortels, il est compréhensible que l’éthylotest obligatoire soit instauré pour les autocaristes. Certaines associations souhaitent le voir appliqué aux voitures, mais ce n’est pas à l’ordre du jour pour le moment. Toutefois, l’alcool au volant reste l’une des bêtes noires de la sécurité routière qui n’a de cesse de rappeler « boire ou conduire, il faut choisir ». Un message qui a encore du mal a passer, d’où l’instauration de l’éthylotest obligatoire pour les cars, ou encore l’abaissement du taux légal d’alcoolémie des jeunes conducteurs.